eSports en Tunisie : PGM Adel Guermassi : @RemindCSGO.

Crédit photo : Mongi Aouinet

Adel alias RemindCSGO est parmi les rares jeunes joueurs tunisiens à percer dans le domaine du eSports, passer de joueur occasionnel à un joueur professionnel est un parcours du combattant particulièrement difficile à atteindre vu les conditions générales socio-économiques de la Tunisie, pourtant à force de persévérance et + de 9000 heures de jeu à CS GO (Counter-Strike Global Offensive) sa carrière est sur le point de décoller. Il fait partie de l’équipe YaLLa Esports, équipe se trouvant à Dubaï.

Adel Guermassi Pro Gamer à CSO GO

Il a commencé à jouer en 2010, à l’âge de 13 ans sur une ancienne version du jeu Counter-Strike 1.6 sortie il y a déjà 20 ans. CS est à la base un MOD (une variante du jeu) crée par des passionnés, issu du moteur 3D du jeu Half-Life sortie en 1998 et racheté par Valve.

Counter-Strike Global Offensive est un jeu de tir à la première personne, dont le genre s’est imposé au début des années 90, via le jeu DOOM en 1993 développé par Id Software. Ce fut un des premiers jeux en vue à la première personne en 3D, ayant des textures sur les polygones aussi travaillés. Une claque visuelle mémorable et une sensation dans le gameplay grisante et puissante. La fluidité des déplacements en vue subjective était une prouesse technique jamais vue.

Avant DOOM il y avait un autre titre, tout aussi important pour le genre : Wolfenstein 3D sortie en 1992 par Id Software. Ce titre a posé les bases du gameplay moderne, par la gestion des armes, de la barre de vie, ainsi qu’une histoire se déroulant durant la 2ème guerre mondiale, le titre a bénéficier d’un soin méticuleux au niveau sonore avec des voix digitalisée hilarantes.

Mais c’est Maze War qui est considéré comme le premier FPS de l’histoire du genre. Développé par Steve Colley un ingénieur de la NASA. Il était jouable a 2, il fallait, trouver, puis toucher son adversaire…

pour en savoir encore plus : https://dailygeekshow.com/fps-jeu-video/

Tunisie : L’énergie digitale.

Jouer pour s’évader, jouer pour apprendre, jouer pour partager et jouer pour travailler…

Depuis des années, la situation socio-économique que traverse la Tunisie est particulièrement difficile pour les jeunes. Dans le monde, l’industrie des jeux video ne sait jamais aussi bien portée. Dans ce contexte, quelle est la situation du jeu vidéo ? Tant pour les joueurs que pour les créateurs.

Voici une série de reportage sur les jeux vidéo en Tunisie :

Tunisie, l’energie digitale. L’ESPORT.

L’avis de KMA gérant de la salle eSport Blacklist et Manef Ben Rejeb joueur semi-pro sur DOTA 2 sur la situation du sport électronique (eSport) en Tunisie.

Jeux video en Tunisie : Clash Mutans vs Pirates au Gaming Lab du CNCI.

Le Digital Creativ Lab à la cité de la Culture à invité des joueurs à venir tester le jeu Clash Mutans vs Pirates de NewGen Studio, l’un des lauréats de la Tunisia Games Factory.

Du retrogaming au café Saf-Saf de La Marsa, lors de la « Vintage Week ».

Du 24 au 30 août 2020 se dérouleront, au célèbre café de La Marsa le Saf Saf, une semaine dédiée au vintage. Des ordinateurs d’il y a 40 ans, en passant par des consoles rétro de Nintendo, Atari, Sega, Sony. Concours de jeux vidéo, soirée tunisienne, audiophile expo, vinyle et sonos.

Reportages produits par Paradoxe Films et réalisé par Mongi Aouinet

Jeux video : Safwen Laabidi CG Artist / Freelancer

https://safwen.artstation.com

Dans le cadre de la production du documentaire, Tunisie : L’énergie digitale, nous avons rencontrés Safwen Âabidi , un des meilleurs artistes 3D (CG Artist/Freelance) du pays. Son parcours dans le domaine est exemplaire et montre qu’il est possible de travailler avec les plus grands studios de jeux vidéo, de chez soi. Un espoir en ces temps troublés pour toute une jeunesse, une société en perdition.

Wrecktos robot concept Safwen Laabidi
CG Artist / Freelancer

Un reportage de Mongi Aouinet

Paradoxe Films 2020

Atelier cinéma : Les trésors de la Tunisie.

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D’avril à fin juillet 2020, via des visioconférences, j’ai encadré un atelier de cinéma à raison d’une séance tous les jeudis après-midi, avec Kenza et Kmar, dans le but de réaliser un court-métrage d’animation en pâte à modeler.

Nous avons abordé toutes les phases de création d’un film d’animation. De l’écriture du scénario, au découpage technique en passant par le storyboard.

Dans ce premier projet pilote, nous avons l’intention de mettre en avant certains fruits et légumes typiquement tunisiens. L’orange, le piment, la figue, le citron et bien sûr l’olive.

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Début Août, nous sommes passés à la pratique, en créant le décor, les personnages, puis nous avons enregistré les dialogues, avant de commencer les prises de vue.

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Kmar et Kenza enregistrent les voix des personnages.

La phase de post-production (montage image, montage son, étalonnage et mixage) commenceront fin août, début septembre, pour une durée d’environ 1mm30sec générique compris.

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Le travail sera diffusé gratuitement sur Youtube et Facebook.

Vous pouvez soutenir ce projet via le lien Patreon ci-dessous ou sur Tipeee.

Pour soutenir le projet via Tipeee

Pour soutenir le projet via Patreon

Sachant que l’objectif est d’en faire d’autres, dans les régions reculés, isolés de la Tunisie.

Merci

Mongi Aouinet

 

FIFAK 2019 : un festival sponsorisé par la médiocrité.

Un festival à l’agonie, sans considération et de respect envers les formateurs et les bénévoles des ateliers dédiés aux enfants.

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Les bénévoles et les formateurs sont dans le même état que ces poissons….agonisants.

J’estime que notre travail a été censuré par les organisateurs du FIFAK 2019, ils ont refusé de diffuser le court-métrage L’Homme sans voix (pour une raison fumeuse sur la durée alors qui n’ont jamais été capable de débuter les projections à l’heure !) on a eu le droit de diffuser le court métrage d’animation réalisé par les participants : Mon père n’est pas un criminel et le making of…soit un peu moins de 6 minutes avec le générique.

Alors que l’ensemble avait une durée totale de 18m30sec..trop long pour eux !

Ce qui est bien dommage car cela auraient permis aux participants, d’avoir une autre vision du film, d’un point de vue technique et concernant le sujet de la torture.

Les organisateurs n’ont pas été à la hauteur, c’est un festival de sponsoring et de copinages dans ce qui a de pire !

Quel sens de l’organisation et de l’hospitalité ! pas de transport prévu pour les formateurs mais tout confort pour les journalistes, les connaissances, dans un hôtel miteux, un dortoir genre auberge de jeunesse mais en pire. Une heure pour attendre des doubles de clé, aucun ménage durant les 5 jours. Il n’y a que les repas de midi et du soir qui étaient « normal, bref des conditions de travail digne d’un pays du tiers monde. Aucune circonstance ne permet de tolérer un tel manque d’organisation et un manque de considération des personnes totalement impliquées.

Malgré tout, cet atelier cinéma d’animation doublé d’une action de sensibilisation contre la torture a été, à mon sens, tout de même efficace et pertinente.

La Tunisie n’a jamais eu autant d’argent pour la culture et notamment dans le cinéma. C’est l’un des seul acquis suite aux soulèvements populaires de 2011, soyez-en dignes, vous mesdames et messieurs les responsables d’événements culturels.

Vivent les enfants de Kélibia et hontes aux adultes assoiffés de bière, d’argent et de gloire éphémère !

 

Mongi Aouinet

Diffusion du court-métrage : L’Homme sans voix.

Paradoxe Films et l’Organisation Mondiale Contre la Torture en Tunisie présentent un court-métrage co-réalisé par Mongi et Abdelkarim Aouinet. La première diffusion en publique est prévue le 26 juin à la Cité de la Culture de Tunis, salle : Tahar Cheriaa le 26/06 à 18h00. Au cinéma CinéMadart de Carthage aux séance de 19H00 et 21H00 en avant-programme jusqu’au 4 juillet 2018 et à La Marsa à L’Agora en avant-programme jusqu’à début juillet.

 

L’homme sans voix. Présentation du projet.

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Un court-métrage produit par Paradoxe Films en collaboration avec l’OMCT (Organisation Mondiale contre la Torture en Tunisie) co-réalisé par Mongi et Abdelkarim, est en cours de production.

Abdelkarim s’occupe de la conception des décors, de la création des personnages en pâte à modeler et de l’animation image par image. Mongi se charge de la lumière, du cadre, du montage, du mixage et de l’enregistrement des voix et des bruitages.

Mongi « A travers l’histoire de l’homme sans voix, notre intention est de traiter le sujet du traumatisme physique et psychologique d’un homme en ayant subit la torture en Tunisie de nos jours. Tout en mettant en avant le travail de l’Organisation Mondiale contre la Torture en Tunisie ». Plus d’informations ici.

L’homme sans voix sera diffusé à partir de juin 2018.

Tunisie : Merci au nouveau gouvernement pour la gestion des déchets.

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Les gouvernements changent tous les ans depuis 3 ans, mais la situation reste toujours aussi préoccupante, alarmante, honteuse, rien que pour la gestion des déchets. Rien ne change sauf les têtes dans les différents Ministères… Le peuple tunisien peut remercier les chats des rues qui nous préservent d’une possible prolifération de rats et autres rongeurs. Comment le politique peut-il encore être crédible face à cette situation intolérable ? Et pas seulement dans les quartiers populaires, ce phénomène est général. L’anarchie continue à faire sa loi. Pauvre pays, incapable de gérer ses propres déchets ! J’ai honte, sincèrement. Éducation civique inexistante, responsabilité citoyenne connait pas !

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Chats se nourrissant des poubelles – Février 2014 – Tunis

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Poubelle sauvage au bord d’une rue dans un quartier de Tunis – Février 2014 –

Reportage : un projet de court-métrage en pâte à modeler.

Les poils de la bête : Le tournage commence le 4 novembre 2013. Objectif faire 6500 prises de vue pour une durée de 4mn20 sec. Co-realisé par Mongi aouinet et Abdelkrim Aouinet. Production SECTION9

Les poils de la bête : Le tournage commence le 4 novembre 2013. Objectif faire 6500 prises de vue pour une durée de 4mn20 sec. Co-realisé par Mongi aouinet et Abdelkrim Aouinet. Production SECTION9

Abdelkarim Aouinet est un jeune artiste tunisien autodidacte qui réalise des court-métrages avec les moyens du bord…. Il s’occupe de la création des décors mélangeant la pâte à modeler et le ciment blanc et crée les personnages entièrement fait en pâte à modeler, animé image par image.

Personnages du nouveau court-métrage en production.

Personnages du nouveau court-métrage en production.

Sa prochaine réalisation est importante pour lui car si le film est réussi il pourrait peut-être, être accepté à La Cartoucherie (Folimage) de Valence pour pouvoir bénéficier d’une formation complète dans son domaine. Souhaitons lui du courage, de la persévérance et de la réussite.

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Photos et reportage : Mongi Aouinet

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