Les poils de la bête : Le tournage commence le 4 novembre 2013. Objectif faire 6500 prises de vue pour une durée de 4mn20 sec. Co-realisé par Mongi aouinet et Abdelkrim Aouinet. Production SECTION9
Abdelkarim Aouinet est un jeune artiste tunisien autodidacte qui réalise des court-métrages avec les moyens du bord…. Il s’occupe de la création des décors mélangeant la pâte à modeler et le ciment blanc et crée les personnages entièrement fait en pâte à modeler, animé image par image.
Personnages du nouveau court-métrage en production.
Sa prochaine réalisation est importante pour lui car si le film est réussi il pourrait peut-être, être accepté à La Cartoucherie (Folimage) de Valence pour pouvoir bénéficier d’une formation complète dans son domaine. Souhaitons lui du courage, de la persévérance et de la réussite.
La Troika continue la chasse aux jeunes artistes engagés de la nouvelle Tunisie, tout est bon pour les faire taire, car ils dérangent, dans leurs chansons ils dénoncent les dérives du système hérité du régime de Ben Ali.
KAFON est en prison depuis juillet 2013 pour avoir fumé un joint…
Klay BJJ condamné à 6 mois ferme de prison pour avoir chanté une chanson avec Weld 15 lors d’un festival à Hammamet.
WELD 15 en cavale pour la chanson sur les policiers suite à un concert avec Klay BBJ à Hammamet cet été.
Depuis la revolution en 2011, le pays est devenu une immense poubelle. Le citoyen, les entreprises tout le monde pollue la nature. Il n’existe plus de sanction, il n’y a plus d’etat, le pays navigue comme un bateau sans fin. Dans l’exemple suivant l’entreprise Somatra de Tunis pollue la nature et l’environnement en toute impunité.
Un reportage citoyen de Sofian Parisi sur le traitement des déchets autour du Lac de Tunis. Ces images sont terribles et elle montre a quel point le pays se retrouve dans la merde au sens stricte du terme, qui est responsable ? Les citoyens dans un premier temps, mais aussi et surtout la Troika, que fout le ministre de l’environnement ? J’ai honte. J’avais mise en ligne un reportage photos il y a plus d’un an avec un titre un peu alarmiste : Tunisie, gestion des déchets la catastrophe est proche, en fait elle est bien là !
Les enfants de la Tunisie nous dirons merci pour tout. C’est un crime que nous sommes en train de commettre envers le pays, ce soit disant beau pays, mais dont tout le monde s’en fou, preuve à l’image ! Il n’y aura pas de Meaculpa car l’orgueil stupide des tunisiens aura toujours le dessus !
La solution : construire encore plus de mosquées et demander à Dieu si il veut bien aller nettoyer tout cela ? Ou bien faire en sorte que le Ministère de l’environnement celui de la justice et celui de l’éducation se coordonnent pour mener des actions rapides et efficaces mais cela tiendrait du miracle car ces dirigeants sont tous des incapables, des incompétents. Leurs expertises se limite à faire des réunions et à se pavaner dans les médias tunisiens pour raconter des salades ! Un grand nettoyage s’impose a commencer par ce gouvernement de « merdeux », manipulé, divisé, soumis à la secte de Montplaisir.
LAAROUSSA est une fabrique d’espaces populaires de création culturelle portée par l’association L’ART RUE. Ce collectif pluridisciplinaire œuvre pour une culture démocratique, la cohésion et le développement social par l’Art. Nous expérimentons le dialogue artistique pour l’inclusion sociale dans sa diversité, la citoyenneté, les pratiques artistiques alternatives associant étroitement art, société et développement économique.
Un reportage de Mongi Aouinet http://www.laaroussa.org
Jannet travaille l’argile depuis son enfance, elle fait de la poterie qu’elle vend au bord de la route de Sejnane (gouvernorat de Bizerte en Tunisie) peu de touristes sont de passage vu la situation sécuritaire du pays et l’image catastrophique donner par les médias depuis les événement de janvier 2012, mais elle n’abdique pas, elle est travailleuse et courageuse. Depuis 2011, elle participe au projet Laaroussa initié par Selma et Sofiane Ouissi porté par l’association L’Art Rue (Tunis) et l’association Muzaq (France) qui a pour objectif de créer une coopérative qui rassemble 60 femmes potières de Sejnane. Un projet social, créateur d’emplois par le biais de l’art bien trop rare en Tunisie. Pour en savoir plus sur le projet LAAROUSSA vous pouvez aller sur le site internet http://www.laaroussa.org
Le « KO » politique, administratif et sociale règne en Tunisie.
En Tunisie il faut pouvoir s’imposer pour avoir non seulement un travail mais pour ses droits. Il faut insister pour avoir son contrat, pour qu’on paie les cotisations CNSS, il faut insister, pour que les retenues fait sur ton salaire soient bien versées (même si l’entreprise ou autres organismes ont les moyens).
Je vous dis cela car j’ai été salarié du Syndicat National des journalistes Tunisien (SNJT) et je trouve incroyable de devoir perdre de l’énergie et du temps juste pour qu’on respecte mes droits (contrat de travail, cotisations CNSS, attestation de retenue sur salaire). De novembre 2011 à janvier 2013 j’ai été coordinateur de projet pour une ONG (Institut Panos Paris) projet financé par l’Union Européenne.
Les enfants s’attachent à leur mouton durant les quelques jours qui précède L’Aïd al Adha (la Fête du Sacrifice). Le sacrifice est une réalité que l’enfant doit affronter, sans obligation, dès son plus jeune age. Quelles sont les conséquences psychologiques ?
Manifestation à Tunis en relation avec l’action « OCCUPY THE WORLD », la mobilisation est relativement faible avenue Mohamed V à Tunis. Les communistes représentent une bonne partie du cortège. Beaucoup de curieux ne comprennent pas trop ce qu’il se passe…C’est malgré tout, toujours un événement de voir une manifestation dans les rues de Tunis.
Lien vers la page Facebook : https://www.facebook.com/event.php?eid=312939088723091
Dans les quartiers populaires de Tunis, les enfants s’amusent comme ils peuvent, avec les moyens du bord, ils sont créatifs. Afin de continuer la fête de L’Aid, ils s’amusent avec les cornes des moutons en improvisant des combats, des duels. Ils brandissent des trophées avec le sourire, un jeu tout aussi fun que GTA ou Counter-Strike.
La Fédération tunisienne des cinés-clubs (FTCC) est une organisation culturelle indépendante, fondée en 1949 par Tahat Chriaa.
Elle vise a travers ses différentes activités (projection hebdomadaires, manifestations cinématographiques, conférences, stages de formations) a diffuser la culture cinématographique alternative et a participer a la fondation d’une culture démocrate nationale.
L’amour pour le cinéma alternatif, l’esprit de volontariat et l’initiation a la citoyenneté sont les objectifs du ciné-clubs tels que définis par la fédération internationale des ciné-clubs. La FTCC membre fondateur de plusieurs associations et manifestations tels que la fédération internationale des ciné-clubs, les journées cinématographique de Carthage, le festival international du cinéma amateur. La FTTC a crée les journées internationales du cour métrage de Tunis (1996) et a ouvrée pour la création de l’union des cinés)clubs a l’échelle du grand Maghreb, de l’Afrique et de la méditerranéenne. Depuis 1997, a son local, un noyau de centre de documentation en matière de cinéma a été crée permettant ainsi la mise a disposition de son patrimoine écrit ou audio-visuel a la disposition des chercheurs, critiques de cinéma et cinéphiles.
Le ciné-club Enfants de Tunis œuvre sous l’égide de la Fédération Tunisienne des ciné-clubs, a été crée en janvier 2008. Il a pour objectif de proposer une nouvelle vision du 7eme art, de diffuser une culture cinématographique alternative et a fonder l esprit de volontariat chez les jeunes et les enfants. Il offre un espace de dialogue, d’écoute et de partage. En novembre, c’est le mois du cinéma d’animation : tous les samedis projection à la Maison de la Culture Maghrébine Ibn Khaldoun à partir de 15h