Le « KO » politique, administratif et sociale règne en Tunisie.
En Tunisie il faut pouvoir s’imposer pour avoir non seulement un travail mais pour ses droits. Il faut insister pour avoir son contrat, pour qu’on paie les cotisations CNSS, il faut insister, pour que les retenues fait sur ton salaire soient bien versées (même si l’entreprise ou autres organismes ont les moyens).
Je vous dis cela car j’ai été salarié du Syndicat National des journalistes Tunisien (SNJT) et je trouve incroyable de devoir perdre de l’énergie et du temps juste pour qu’on respecte mes droits (contrat de travail, cotisations CNSS, attestation de retenue sur salaire). De novembre 2011 à janvier 2013 j’ai été coordinateur de projet pour une ONG (Institut Panos Paris) projet financé par l’Union Européenne.
Les enfants s’attachent à leur mouton durant les quelques jours qui précède L’Aïd al Adha (la Fête du Sacrifice). Le sacrifice est une réalité que l’enfant doit affronter, sans obligation, dès son plus jeune age. Quelles sont les conséquences psychologiques ?
Le musée du Bardo qui a été la demeure du Bey de Tunis durant des décennies est devenu après l’indépendance l’un des plus importants musée en Tunisie ainsi que dans le bassin méditerranéen .Ce musée abrite des oeuvres qui retracent l’histoire de la Tunisie ce qui veut dire: 3000 ans d’histoire. On y retrouve des différents départements où sont préservées des oeuvres et des objets remontants à des différentes époques; (la préhistoire, la période punico-libyque, romaine, byzantine et arabo-islamique…).
Après sa rénovation et à l’occasion de la Journée Internationale des Musées, il a ouvert ses portes au public le vendredi 18 mai 2012 comme l’ont évoqué plusieurs journaux.Cette occasion a suscité l’intérêt de quelques étudiants qui se sont organisés afin de voir le musée dans sa « nouvelle forme ». Cependant, cette promesse n’a pas été tenue, car la rénovation n’est pas vraiment terminée et la réouverture n’est que partielle .Voici ci-dessous un témoignage d’une étudiante :
« Personnellement j’étais déçue tout d’abord, parce que ce n’était pas une « réelle ouverture ». Le musée laissait échapper une très forte odeur de produits. On voyait des peintres qui se baladent avec les pots de peinture, des conservateurs entrain de refaire des mosaiques…
Ce qui a provoqué davantage ma déception, est non seulement la fermeture de certains départements mais la rénovation en elle même. En effet, j’ai été dépaysée tout comme le musée qui semble avoir perdu son aspect typique et traditionnel. Selon moi, il et ne ressemble en rien à un édifice fondé au XV éme siècle. Certains des mes camarades ont trouvé qu’il ressemble plutôt à un hôpital. De même, il m’a paru choquant et désolant, et c’est le moins que l’on puisse dire, l’état dans lequel était les statues. Elles étaient livrées à elle même, pleines de poussière ou mal conservée dans des espèces de sacs en plastique .Quant aux papiers, sur lesquels on fournissait des informations concernant une oeuvre quelconque et qui devraient être une autre matière qu’un simple papier, étaient soit collées de travers soit très mal collées .Ceci traduit ainsi toute l’inattention et la non-chalence accordées à des oeuvres de valeur inestimable. En dehors du musée, On a vu des abaques, des restes de colonnes et d’autres pièces archéologiques abandonnés à l’extérieur et sans la moindre protection à côté des boutiques des souvenirs…. J’ajoute également que ce qui m’a paru paradoxal et qui m’a en même temps fait rire c’est l’obligation de se chausser avec des chaussures adaptées de peur d’endommager les mosaiques qui sont par terre!!! Comme si on se faisait du soucis pour notre cher musée!!!
Je me demande alors comment allons nous aboutir au progrès intellectuel si c’est ainsi qu’on traite un endroit constituant Le spécimen de notre identité plurielle??? »
Voici l’un des témoignages après la visite du musée « rénové » en espérant que le musé regagnera son charme d’autrefois une fois que les travaux prendront fin et c’est à vous –lecteurs- de juger…
Manifestation à Tunis en relation avec l’action « OCCUPY THE WORLD », la mobilisation est relativement faible avenue Mohamed V à Tunis. Les communistes représentent une bonne partie du cortège. Beaucoup de curieux ne comprennent pas trop ce qu’il se passe…C’est malgré tout, toujours un événement de voir une manifestation dans les rues de Tunis.
Lien vers la page Facebook : https://www.facebook.com/event.php?eid=312939088723091
La Fédération tunisienne des cinés-clubs (FTCC) est une organisation culturelle indépendante, fondée en 1949 par Tahat Chriaa.
Elle vise a travers ses différentes activités (projection hebdomadaires, manifestations cinématographiques, conférences, stages de formations) a diffuser la culture cinématographique alternative et a participer a la fondation d’une culture démocrate nationale.
L’amour pour le cinéma alternatif, l’esprit de volontariat et l’initiation a la citoyenneté sont les objectifs du ciné-clubs tels que définis par la fédération internationale des ciné-clubs. La FTCC membre fondateur de plusieurs associations et manifestations tels que la fédération internationale des ciné-clubs, les journées cinématographique de Carthage, le festival international du cinéma amateur. La FTTC a crée les journées internationales du cour métrage de Tunis (1996) et a ouvrée pour la création de l’union des cinés)clubs a l’échelle du grand Maghreb, de l’Afrique et de la méditerranéenne. Depuis 1997, a son local, un noyau de centre de documentation en matière de cinéma a été crée permettant ainsi la mise a disposition de son patrimoine écrit ou audio-visuel a la disposition des chercheurs, critiques de cinéma et cinéphiles.
Le ciné-club Enfants de Tunis œuvre sous l’égide de la Fédération Tunisienne des ciné-clubs, a été crée en janvier 2008. Il a pour objectif de proposer une nouvelle vision du 7eme art, de diffuser une culture cinématographique alternative et a fonder l esprit de volontariat chez les jeunes et les enfants. Il offre un espace de dialogue, d’écoute et de partage. En novembre, c’est le mois du cinéma d’animation : tous les samedis projection à la Maison de la Culture Maghrébine Ibn Khaldoun à partir de 15h
L’inflation des prix progresse d’une manière significative. Quelles sont les raisons et comment lutter contre la hausse des prix ? Dans un premier temps essayons de calculer le coût de la vie d’une famille moyenne à Tunis, avec 2 enfants. Sans loisirs ni voiture.
48 heures : c’est de 221,520DT l’équivalent de 119.61 Euro par mois
40 heures : c’est de 187,880DT l’équivalent de 102Euro par mois
MAJ. Le Smic est passé a 280 dinars en aout 2011
Les prix des légumes en fonction des périodes de fêtes, doublent.
Les pommes de terre.
Avant : 0,500 millimes
Après : 0,900 millimes
Les ognons
Avant : 0,500 millimes
Après : 1 dinars
Les prix augmentent toujours en fonction des différentes fêtes. Pour vivre dans des conditions normales sans excès particulier, en fait le gouvernement devrait multiplier le salaire minimum par 4 pour qu’un couple avec 2 enfants arrivent à subvenir à leur besoin primaire.
Suite aux résultats partiels en Tunisie, réaction d’un commerçant d’El Ouardia, un quartier populaire de Tunis. Le succès du parti islamiste ne les surprend pas car les autres partis n’ont pas fait une bonne campagne, distribuer des prospectus ne permet pas de remporter une élection de plus la multitude de parties politiques (79) n’a pas simplifié la chose. Ces résultats inquiètes une partie des tunisiens malgré tout il faut rester confiant sur le fait que la Tunisie est un pays modéré et tolérant.
Notre témoin nous dit qu’un parti politique a durant la campagne payé les factures des personnes dans le besoin afin d’assurer leur soutien lors du vote, s’agit-il d’une fraude ? de manipulations ? en tout cas cela est indigne d’un parti proche d’un monsieur avec une barbe blanche.