Tunisie culture : Dream City 2012, Mohamed Allam Yao-Ming Tunis

Et si la photo de Yao-Ming, fameux personnage de «Memes», envahissait les rues comme substitut du monde virtuel? Comment réagirait la population à cet envahisseur, à cette figure caricaturale et sarcastique qui circule à travers les réseaux sociaux?

Ces questionnements ont incité l’artiste à examiner le rapport entre cyberculture et culture de la rue, surtout après les ébranlements politiques et sociaux survenus dans le monde arabe. Ce projet est une œuvre interactive à travers laquelle Yao-Ming s’amuse à s’incruster sur des propriétés publiques ou privées, des supports de propagande politique ou de publicité, afin d’éveiller les usagers de la ville, usagers de la culture internet. Cette expérience a été préalablement tentée au Caire, de manière simplifiée, sur la périphérie de la place Ettahrir.
source :  http://www.lartrue.com/mohamed-allam-yao-ming-tunisie/

Mohamed Allam, artiste Egyptien à Tunis, septembre 2012.

 

Tunisie culture : Fifak 2012 projection de films jusqu’au bout de la nuit.

Un grand nombre de personnes était présent dans la nuit du 30 aout 2012 (quatrième soiree) au théâtre de plein air de Kélibia lors de cette 27 éme édition du FIFAK  2012 ( Festival International du Film Amateur de Kélibia) et le cinquantenaire de l’FTCA (Federation Tunisienne des Cineastes Amateurs). Comme tous les ans, les spectateurs ont eu droit à une grande variété de courts métrages, de documentaires et de films d’animation. La soirée fut divisée en trois parties :

Public du Fifak 2012, jeudi 30 aout 2012

Compétitions d’école et compétitions nationale :

Ahmed Ezzedine, real. de Checkpoint Malassin.

Le documentaire de Ahmed Ezzedine « Check point Mallasin » a  rappelé au  public les moments inoubliables de l’histoire de la  Tunisie à savoir l’ambiance lors de la Révolution et les comités de surveillance dans les quartiers populaires de Tunis. Certes, de nombreux cinéastes se sont intéressés à ces événements mais ce documentaire réussi,  malgré des faiblesses techniques (cadrage, qualité d’image…) a su rendre le côté jovial des tunisiens malgré les circonstances critiques que traversait le pays. D’ailleurs l’humour authentique et vulgaire a suscité le rire du public à maintes reprises tout comme le film d animation « mur de Banlieue » de Fares Ben Khalifa provocateur et satirique. De la même manière, le documentaire du jeune Bouhlel Yahyaoui intitulé « Daouamis » diffusé en début de soirée a provoqué la compassion du public quant à la situation déplorable des Gafsiens dans les mines de phosphate.

Fares Ben Khalifa

Compétition internationale :

A l’échelle internationale, le FIFAK 2012 a sélectionné des films provenant d’Algérie, de Jordanie, d’Iran, d’Espagne, deux films Turcs ainsi qu’un film tunisien. « Sans couleur »   film syrien de Banna Mkhlouf et de Al Hassan Youssef a été diffusé en séance de rattrapage. Le film de l’Algérienne Drifa merzenner   » J’ai habité l’absence deux fois  » ainsi que le film turc intitulé « L’attente » de Kutay Denizler et Burak çevik ont partagé avec l’audience l’amertume de l’absence d’un proche.

Le film d’animation  tunisien « Kech mametech » de Nadhir Bousslema et Malek Ferjeni est une critique sociale tout comme « NO » de l’espagnol Guillermo P Bosch et « Woujouh » du Jordanien Said Najmi. Le public a également visionné un film iranien de Fereydon Najafi racontant l’histoire d’un enfant iranien prêt à faire face à une société conservatrice rien que pour voir un match de football :  seul et unique refuge  d’une société iranienne perpétuellement sous pression.

Les 5 réalisateurs(trices) Danois(es) , le 30 aout 2012 au FIFAK

Par ailleurs, la présence des cinq jeunes réalisateurs Danois fut  « le spécial » de la soirée. Ils ont réalisé leurs films dans le cadre du projet  » comment perçoivent-ils le monde arabe ? «  soutenu par IMS (International Media Support) et ce dans des différents pays  concernés par le printemps arabe comme la Tunisie, le Maroc, le Liban et l’Egypte. La situation des femmes, des enfants,  des jeunes artistes semblent avoir attiré l’attention de leur regard venu d’ailleurs (le docu sur les artistes Syriens réfugié au Liban est le plus réussi). Le documentaire  « Femmes » fait preuve d’une évidente maîtrise technique, sauf que les femmes qu’on voit on un peu le « syndrome de La Marsa ». Ou sont les femmes des quartiers populaires et des régions ?

Les conditions rudimentaires (des sieges en béton)  et la projection de ces films (Danois)  à une heure tardive ont permis de révéler les cinéphiles les plus courageux qui ont pu résister jusqu’à 3 heures du matin…

Wifek et Mongi A.

Environnement Tunisie : gestion des déchets en Tunisie…la catastrophe est proche !

rue du Languedoc, Elouardia loula Mon homme, Tunis – aout 2012

Durant les toutes premières semaines de la révolution, on a observé une réelle préoccupation de l’environnement en Tunisie. Les jeunes s’organisaient à plusieurs reprises via Facebook pour nettoyer les grandes avenues et faire preuve de citoyenneté. Seulement, ceci semble éphémère et cet engagement n’est qu’apparemment, le fruit d’une situation post-révolutionnaire…

Eau insalubre dans les rues de Tunis….

Petit rappel en video (janvier 2011) :

 

En effet, quelques mois après la Révolution et notamment après la grève des éboueurs de la Municipalité les poubelles envahissent comme jamais les rues tunisiennes. Les citoyens se trouvent étouffés par les déchets qui ne cessent de conquérir une Tunisie qui se veut meilleure. Ainsi, les citoyens montrent du doigt la Municipalité et vice versa.
Ceci nous mène à se demander a qui la faute ?
Depuis quelques années, les habitants de certains quartiers où cohabitent des centaines de personnes, ne disposaient plus des deux vieilles  poubelles grises où déposer les déchets. La Municipalité cherchant à améliorer ses services décida que les déchets soient cherchés devant les maisons  à une heure précise…Une mesure qui selon la majorité n’a fait qu’empirer les choses et les réclamations n’ont pas cessé de se faire entendre…
Les éboueurs toujours pressés ne prennent jamais le temps de vider les seaux  (souvent emprunté au voisin pour quelques années),  étant donnée que le chauffeur ne fait qu’ accélérer en ne se souciant guère de la mission à accomplir…pas le temps de les déposer et de les vider, au suivant !
Les chats figurent aussi parmi les premiers accusés de la saleté, ce sont les pires ennemis des grands-mère. Affamés, les petites bêtes profitent tant bien que mal de la situation notamment au mois du Ramadan où la consommation explose. Les Tunisiens ne ramassent tout simplement jamais les déchets ! Au moins les chats nous préservent des rongeurs tel que les rats et les souris….
Lorsque les femmes  ou les hommes, soucieux, oublient de sortir les poubelles afin de préserver la propreté de leur maisons les forêts deviennent l’endroit idéal de dépôt des poubelles. Ainsi, ces irresponsables sont convaincues qu’ils ne dérangent personne et qu’ils préservent leur entourage…
RESULTAT: ils sont la proie  des moustiques des lacs contaminés, la puanteur « embaume » l’air, et aujourd’hui ils sont confrontés au maladie d’un autre siècle …

Traduction : QUE DIEU CAUSE LA PERTE à CEUX QUI JETTENT LES POUBELLES ICI

Même les fameuses inscriptions « de sensibilisation » sur les murs sont incapables d’influencer ces personnes complètement  insouciantes…

Après les chattes de rue c’est la voisine qui vient l’embêter avec les poubelles !

Ombres et Lumières d’Elouardia, Tunis.

Les enfants d’Eoulardia Mon Homme – juillet 2012

Depuis des lustres, la jeunesse tunisienne et en particulier celle d’Elouardia est livrée à elle-meme. Pas de terrain de foot, la rue fait office de terrain de jeu, pas de salle de sport, pas de médiathèque, aucune structure étatique pour les accueillir. Ils passent leur temps soit devant un ordinateur (Facebook, Skype, Youtube) soit devant la télévision…. la plupart ne pensent qu’à une chose : partir ailleurs.

Photos et montage : Mongi Aouinet
Musique : Brian Eno

La raison du plus fort s’impose dans la rue.

Livrés a eux mêmes, les enfants des quartiers populaires se débrouillent comme ils peuvent pour s’amuser et faire passer le temps…Malheureusement pour ces enfants pouvoir jouer n’est pas si facile, c’est l’aventure: la journée leurs balles sont confisquées car ils dérangent, et s’ils peuvent jouer c’est les voitures qui les empêchent, le soir ils sont chassés car ils réveillent et effraient avec les pétards chinois qui tous les ans causent des dizaines de victimes…A la maison c’est parfois les mamans qui leur demandent de sortir ; pas assez de places pour tout le monde.

Les « publinets »  s’avèrent parfois salvateurs même s’il faut savoir faire preuve de patience, notamment pour les filles qui ne peuvent pas se permettre de jouer comme les garçons, Facebook quant a lui leur permet ce qui n est pas permis…
Bref , des innocents délaissés auparavant et qui continuent à l’être, enclin à l’ennui et peut être à la délinquance.

Les blessés de la révolution mal traités au Ministère des Droits de l’Homme…

Au deuxième jour de leur sit-in dans le ministère des droits de l’homme et de la justice transitionnelle, les blessés de la révolution et les militants qui les soutiennent ont été expulsés au soir du mardi 27 mars 2012 suite à la visite du procureur de la république qui leur fait savoir qu’ils n’ont pas le droit de rester dans les locaux du ministère.

Mardi 27 mars vers 22h00 devant le Ministere des Droits de l'Homme de Tunis

Refusant de lever leur sit-in, les forces de l’ordre les ont évacués de force, en tabassant et insultant bon nombre d’entre eux. Certains de ces blessés portent encore dans leurs corps des balles !

no comment

Actuellement, après être mis au pied de la porte, ils sont allés dans des hôpitaux (dont l’hôpital Charles Nicole) pour se faire observer les agressions physiques qu’ils ont subies, par les medecins
Pendant deux heures de temps (entre 19H00 et 21H00) des militants de la ligue tunisienne des droits de l’Homme, des avocats (dont l’avocate chargée des dossiers des blessés de la révolution) et des représentants des médias et de la sociéte civile, ont essayé , en vain, d’entrer au ministère pour rendre visite aux blessés. Les portes étaient gardées et on leur a fait comprendre que ce sont  » les instructions  » .

AC

Mariem Mnaouar degoutée par ce qui se passe au Ministere des soit disant droits de l'Homme....

Tunisie cinema : Le Ciné-club pour les enfants de Tunis organise des projections.

La Fédération tunisienne des cinés-clubs (FTCC) est une organisation culturelle indépendante, fondée en 1949 par Tahat Chriaa.

Elle vise a travers ses différentes activités (projection hebdomadaires, manifestations cinématographiques, conférences, stages de formations) a diffuser la culture cinématographique alternative et a participer a la fondation d’une culture démocrate nationale.

L’amour pour le cinéma alternatif, l’esprit de volontariat et l’initiation a la citoyenneté sont les objectifs du ciné-clubs tels que définis par la fédération internationale des ciné-clubs. La FTCC membre fondateur de plusieurs associations et manifestations tels que la fédération internationale des ciné-clubs, les journées cinématographique de Carthage, le festival international du cinéma amateur. La FTTC a crée les journées internationales du cour métrage de Tunis (1996) et a ouvrée pour la création de l’union des cinés)clubs a l’échelle du grand Maghreb, de l’Afrique et de la méditerranéenne. Depuis 1997, a son local, un noyau de centre de documentation en matière de cinéma a été crée permettant ainsi la mise a disposition de son patrimoine écrit ou audio-visuel a la disposition des chercheurs, critiques de cinéma et cinéphiles.

Le ciné-club Enfants de Tunis œuvre sous l’égide de la Fédération Tunisienne des ciné-clubs, a été crée en janvier 2008. Il a pour objectif de proposer une nouvelle vision du 7eme art, de diffuser une culture cinématographique alternative et a fonder l esprit de volontariat chez les jeunes et les enfants. Il offre un espace de dialogue, d’écoute et de partage. En novembre, c’est le mois du cinéma d’animation : tous les samedis projection à la Maison de la Culture Maghrébine Ibn Khaldoun à partir de 15h

Tunisie : Le coût de la vie à Tunis ?

L’inflation des prix progresse d’une manière significative. Quelles sont les raisons et comment lutter contre la hausse des prix ? Dans un premier temps essayons de calculer le coût de la vie d’une famille moyenne à Tunis, avec 2 enfants. Sans loisirs ni voiture.

Loyer : 400
Électricité : 30
Eau : 20
Téléphone/internet : 40
Nourriture : 600
Transport : 50
Médicament : 50
Divers : 150

Total : 1340 dinars

Le Smic :

48 heures : c’est de 221,520DT l’équivalent de 119.61 Euro par mois
40 heures : c’est de 187,880DT l’équivalent de 102Euro par mois
MAJ. Le Smic est passé a 280 dinars en aout 2011
Les prix des légumes en fonction des périodes de fêtes, doublent.

Les pommes de terre.
Avant : 0,500 millimes
Après : 0,900 millimes

Les ognons
Avant : 0,500 millimes
Après : 1 dinars

Les prix augmentent toujours en fonction des différentes fêtes. Pour vivre dans des conditions normales sans excès particulier, en fait le gouvernement devrait multiplier le salaire minimum par 4 pour qu’un couple avec 2 enfants arrivent à subvenir à leur besoin primaire.

source ; http://experts-univers.com/savoir-le-montant-mensuel-du-smic-tunisien.html