Scandale du baccalauréat en Tunisie.

Depuis 1957, un an après l’indépendance, les Tunisiens passent un baccalauréat tunisien. Cet examen permettant le passage à l’enseignement supérieur constitue pour les familles tunisienne un moment très particulier dans leur vie et de la vies de leur enfants. Toute l’attention se focalise sur le lycéen bientôt étudiant sans oublier les cérémonies interminables qui caractérisent le mois de juin quand le verdict tombe…
    Le baccalauréat est aussi important pour certains professeurs « gardien du paradis universitaire » qui en profitent tant bien que mal avec les fameux cours miracles qui bien evidemment coûtent très cher… Les parents, même les plus démunis, se poussent et se bousculent pour réserver les places chez les deteneurs  du Savoir et pour garantir la réussite…D’ailleurs c’est une méthode qui a toujours su apporter ses fruits notamment avec les 25 % qu’on compatabilise avec la note de l’examen final et qui en mesure d’augmenter considérablement la moyene générale… Mais il faut admettre que cet examen national demeure un examen sérieux et très important.Ce qui nous mène a affirmer ceci ce sont les efforts fournis comme jamais par le gouvernement transitoire de 2011 pour sauver l’année scolaire et garantir la passation de l’examen dans les meilleures conditions.
Très sérieux oui mais peut être pas cette année!
L’examen du baccalauréat a suscité un scandale comme jamais en Tunisie. En effet, les épreuves ont été reportées suit eaux fuites enregistrées dans les épreuves de la littérature arabe sur les réseaux social (Facebook). Comme d’habitude, certains accusent et pointent du doigt le fantôme rcdiste sans dévoiler véritablement l’auteur de ces fraudes sachant que le syndicat de l’enseignement affirme que le seul responsable de cet acte est le ministère de l’éducation…
Repasser des épreuves est certes une façon de dissiper le doute et de crédibiliser le ministère cependant cela coûte de l’argent à l’Etat déjà en difficulté. Par ailleurs, il s’agit pour certains lycéens d’une manière de prolonger leur angoisse et le stress qui les rongent même si d’auteurs ont affirmé que « ça les arrangeait et leur permettait de réviser davantage »…