Reportage réalisé le 6 décembre 2012 à Silana, une semaine apres les affrontements entre la police et les jeunes manifestants. Un reportage de Mongi Aouinet avec Augustin Le Gall.
Diaporama avec des personnages en pâte à modeler créer par Aboulou.
Photo et montage : Mongi Aouinet
Chanson : Ahmed Mejri
à lire sur le site Tekiano :
http://www.tekiano.com/kult/actu/5757-tunisie-ahmed-mejri-un-fou-du-roi-zaba-a-carthage-.html
Une action a été mené par les salariés de la société PROTEGYS à Tunis le 10 avril 2011. Ils ont financé des travaux a hauteur de 10 000 dinars pour entièrement refaire ; la peinture, un nouveau plafond, les salles de cours, tout est maintenant en état pour que les élèves puissent étudier dans des conditions « normale ». Cette journée a été placer sous le signe de la fête, clown, magicien, marionnette…que du bonheur, mais il est a signalé que des incidents ont eu lieu en fin de journée. En effet, quelques adolescents ont lancé des pierres sur les bénévoles car ils se sont peut être senti mise à l’écart; un acte incompréhensible…ou une manière de communiquer la détresse dans la quelle se trouve la jeunesse tunisienne.
Comment ne pas être révolté en pensant a une des plus grande arnaque du clan Ben Ali : Le 26/26…l’école était dans un état a peine imaginable, le 26/26 a été imposé pour palier a cela….mais ce fric a servi a quoi ? Et c’est la societe civil tunisienne qui doit encore montrer de la solidarité et de la générosité pour que ces enfants puissent simplement étudier dans des conditions « normal » au 21eme siècle !
De plus, l’incertitude pèse sur le montant prélevé tant manquent des données chiffrées vérifiées. Ainsi, il n’y a ni budget, ni liste de récipiendaires, ni grille de répartition des ressources, ni évaluation des actions menées, ce qui laisse craindre, plus qu’une non redistribution effective, une gestion clientéliste des ressources. La solidarité est ici instrumentalisée par le pouvoir, afin de renforcer son contrôle sur la population, en déterminant les « bons » et les « mauvais » pauvres, en imposant une contrainte fiscale supplémentaire, en canalisant les pratiques de charité, en renforçant le quadrillage de la société par le parti-État (RCD) dont les cellules locales sont notamment chargées d’identifier les récipiendaires, en faisant disparaître du paysage la mendicité, etc4. »
Reportage et photos de Mongi Aouinet, le 12 avril 2011.
Il n’est pas mort le 4 janvier mais d’après certains témoignages, les heures qui ont suivi son immolation, le clan Ben Ali ne pouvait pas annoncer sa mort, de peur de donner encore plus de souffle à ce soulèvement populaire, tous les Tunisiens se sont servis de cet acte désespéré pour leur propre cause…politique ou autres. Avant les jeunes de Sidibouzid se jetaient des poteaux électriques sous l’emprise d’un alcool puissant : un mélange d’essence et d’eau !!! Al Jazira et Facebook l’ont propulsé comme symbole du soulèvement, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase dans le monde arabe et le reste de la planète.